|
||
|
En savoir plus sur Belfahy… Généralités
Le département de la Haute-Saône occupe le nord de la Franche-Comté sur 5375 kilomètres carrés. Dans sa partie nord-est s'étendent les Vosges Saônoises, offrant une montagne accueillante, un
relief particulier. Belfahy en est le village le plus élevé (autour de 950m). Attraits La petite église de
Belfahy, du XIXe siècle, abrite des retables datant du XVIIIe
siècle et une statue de Saint Sébastien datant du XVIIe
siècle. De nombreux calvaires sont disséminés aux
diverses entrées de la commune. On aime venir dans ce petit village
isolé pour goûter à sa quiétude, contempler ses
paysages préservés, respirer son air pur, profiter de ses
hivers bien enneigés, déguster des plats régionaux dans
ses auberges, y cueillir quelques myrtilles… Le territoire de la commune,
traversé par le sentier de grande randonnée GR59 et
parcouru de plusieurs chemins bien balisés, se prête
particulièrement bien à la randonnée sous toutes ses
formes et en toutes saisons. Grâce à sa position haut
perchée, Belfahy offre de nombreux points de vue sur les
environs proches ou lointains. Entre deux sapins, le regard porte
jusqu’à la Planche des Belles Filles, le Ballon d’Alsace,
le Ballon de Servance, la vallée du Rahin,
le plateau des Mille Etangs, Luxeuil-Les-Bains, et plus loin les monts du
Jura, les Alpes Bernoises, et même le Mont Blanc par temps clair. Du
village, quelques marches et un petit sentier serpentant dans les myrtilles
vous mènerons au sommet des Roches du Château, où
vos efforts seront récompensés par un joli panorama sur le
village et une table de lecture du paysage. Ici se trouve une roche unique :
"la labradorite de Belfahy", roche dure d’origine volcanique
avec ses grands cristaux verts ou noirs, noyés dans une pâte
sombre. L’activité pastorale et
l’agriculture ayant été peu à peu
abandonnées dans le courant du siècle dernier, le village de
Belfahy se trouve aujourd’hui entouré de forêts
d’épicéas et de hêtres à la
biodiversité remarquable et incluses à ce titre dans la Réserve
Naturelle des Ballons Comtois. On y trouve en particulier une
tourbière, gîte du rare Grand Tétras (ou Coq de
Bruyère) et de la Drosera, une petite plante carnivore... La brimbelle Plus connue sous le nom de "brimbelle"
à Belfahy et dans les Vosges Saônoises, la myrtille, petite baie
bleue au goût acidulé, se trouve en abondance dans les sous-bois
et les chaumes. Mais sa cueillette est réglementée et
contrôlée : on ne peut la cueillir qu’à la
main (sans peigne) à partir du 14 juillet à raison de 2kg par
personne tout en veillant à ne pas piétiner les arbustes et
encore moins à les arracher. La myrtille se déguste sous
bien des formes – tartes, beignets, confitures, sirops, bonbons,
apéritif, ou tout simplement nature – et est fêtée
chaque année à Belfahy le dernier dimanche de juillet. Histoire L'étymologie du nom de Belfahy
est Beau Hêtre, du nom local du hêtre : le Foyard (du
latin fagus). D’après la
légende, Belfahy aurait été fondé jadis par trois
brigands en cavale, nommés Sonet, Py et Marsot, patronymes que
l’on retrouve couramment parmi les habitants du village. Ainsi, de quelques dizaines
d'habitants au XVIe siècle, la population de Belfahy s’est
accrue jusqu’à 589 habitants en 1840. Le village de Belfahy a
ensuite connu un inexorable déclin, amenant la fermeture de
l'école, le départ du curé, et la fermeture de la dernière
épicerie. On y trouvait même une scierie, plusieurs menuiseries,
et une serrurerie. Pour beaucoup de Belfayots,
il n’y a encore pas si longtemps, été comme hiver, il
fallait descendre à pied par un petit sentier escarpé
travailler à l’usine à Plancher-Les-Mines,
puis leur journée de labeur accomplie remonter pour se consacrer aux
activités agricoles ou de bûcheronnage. L’hiver, le
village se trouvait totalement isolé par la neige et les routes
n’étaient réouvertes
qu’au mois avril, à la pelle. Aujourd'hui, Belfahy compte surtout
des résidences secondaires (80%) et n'est peuplé que d'une soixantaine de Belfayots. Accès Pour accéder au village,
depuis Fresse ou Plancher-Bas,
il vous faudra franchir le col de la Chevestraye
après lequel la route offre des vues étendues sur les
vallées et les ballons environnants, ou depuis Miellin
emprunter une petite route de montagne aux pentes plutôt abruptes... |
|
|